L\'idée de l\'expérience ne remplace nullement l\'expérience.

Rôle de la femme

Rôle de la femme

La femme et l’homme n’étant limités en aucune manière dans un rôle, soit propre à leur sexe, soit ambivalent, voire bipolaire telles que le sont les déesses de la guerre et de l’amour - à l’instar du concept dual intrinsèque aux divinités telles Kali, Istaar, Athéna et autres Freya - peuvent alors assurer la continuité d’une éducation complète, complexe et sécurisante. L’éventuelle disparition (mort, divorce, désertion, indifférence, etc…) de l’un ou de l’autre parent ne livrerait pas l’enfant, comme dans d’autres cultures, en pâture à des parents de suppléance dont les capacités éducationnelles seraient restreintes.

 

La femme n’étant plus le seul portrait de la tendresse, et l’homme le seul dispensateur de la fermeté, douceur et rigueur sont exercées de manière égale par les deux parents.

 

La femme, telle un conjoint, peut enfin se libérer d’un rôle prédestiné, et se révèle alors être complète et complexe.

Une des rares civilisations qui réussirent un temps ce miracle fut l’Egypte pharaonique. Partout où les divinités féminines incarnent une qualité et son contraire, surgit la crainte de les voir basculer selon leur humeur dans leur fonction redoutable.

 

L’idée d’un « Dieu qui est amour » au lieu d’un « Dieu qui n’est qu’amour » me plait assez en ce sens que cela correspond plus à l’image que j’ai de notre capacité d’aimer et de sanctionner l’inacceptable, sans que l’un de ces deux rôles n’entrave l’autre.

 

Carole Dekeijser



11/09/2011
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