Les positions perceptuelles
Les positions perceptuelles
Il arrive que certaines personnes ne voient pas les choses de notre point de vue. Elles paraissent coincées dans leur monde et incapables de comprendre comment nous appréhendons les choses. En fait, dans certains contextes, nous nous conduisons tous de cette manière parce que nous sommes complètement immergés dans notre propre carte de la réalité.
En PNL, les quatre positions perceptuelles sont les quatre points de vue sous lesquels on peut envisager toute situation humaine. Il y a trois positions perceptuelles principales: la première position, c'est la mienne, que je connais pour la vivre chaque jour. La deuxième position, c'est la position de l'autre (interlocuteur, adversaire, victime présumée, etc.), quelle que soit la personne; son point de vue, c'est ce qu'elle voit, entend ou sent. La troisième position, c'est la position de
l'observateur; quand je l'adopte, je vis la scène comme un observateur extérieur à ce qui se déroule. je me vois et je vois l'autreavec les sensations neutres d'un observateur coupé des enjeux en place.
Quand nous voulons mieux comprendre une situation, nous pouvons utiliser la
deuxième position et la troisième, celle de l'observateur, de manière adéquate,
soit en essayant rapidement les différentes positions soit en faisant
l'exercice complet sur les positions perceptuelles.
Il y a beaucoup d'avantages à utiliser la première position. Quand il faut décider d'un objectif, il est important de savoir ce que l'on veut. C'est à partir de cette position que les personnes sont assurées qu'elles expriment leur point de vue et qu'elles poursuivent leurs buts propres. Le fait de procéder à une vérification de l'environnement à parti de cette position, quand on envisage un
objectif, permet s'assurer que l'action entreprise correspond à l'idée que l’on se fait de soi.
En adoptant la deuxième position, nous découvrons des informations nouvelles importantes à
propos de notre relation avec l'autre. Nous sommes davantage capables de faire un avec lui et de lui témoigner de la compassion. Nous obtenons aussi des informations utiles sur nous-même. Par les yeux de notre esprit, nous pouvons nous voir, avec les expressions de notre visage, notre langage corporel, entendre notre voix et comprendre ce que l'autre ressent devant notre propre
comportement.
Cela signifie que nous élargissons l'éventail de nos façons d'entrer en relation avec autrui, chose particulièrement utile quand nous ne comprenons pas pourquoi l'autre se comporte de telle ou telle manière. Ceux qui restent bloqués en deuxième position risquent d'être influencés par les autres et de donner la priorité aux besoins d'autrui par rapport aux leurs. Adopter une version des choses qui
est en réalité celle d'un tiers peut mener à une perte de confiance et vous empêcher d'utiliser tout votre potentiel.
Si on se met toujours à la dernière place, on a tendance à prendre sur soi le problème d'autrui, ce qui conduit à l'épuisement affectif. Le fait de se tenir en retrait et d'observer la situation d'un Point de vue extérieur permet l'objectivité, ce qui est parfois un atout décisif. Dans les conflits et les atmosphères agressives, nous risquons de nous laisser entraîner par nos émotions.
La troisième position, appelée parfois position .« méta », nous permet de garder la tête froide; elle est utilisée dans de nombreux cas en PNL et dans des technique de changement. Elle donne la possibilité pour la personne de se tenir en retrait de sa propre expérience quand cela est nécessaire.
Une personne qui reste toujours en troisième position peut devenir détachée de tout. Non
seulement elle n'a plus de sentiment mais elle considère les autres sans émotion, un peu comme un robot.
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