L\'idée de l\'expérience ne remplace nullement l\'expérience.

L'estime de soi... la construire au quotidien

   L'estime de soi... la construire au quotidien

 

 

 

Un texte de Isabelle DU SABLON

 

 

 L’estime de soi   est nécessaire à l’équilibre  psychologique et au bien-être. Elle nous redonne    pouvoir sur notre vie : facilite la prise de  décisions, nous permet d’accorder   notre vie selon  nos valeurs personnelles, de définir nos limites  face aux   autres, elle rend la communication plus  assurée, procure le contentement   intérieur et  nous pousse à l’action. Sans elle, c’est la  conviction de ne pas   être à la hauteur, c’est le  conformisme, les inhibitions et la co-dépendance.

Ce   concept difficile à définir, possède  plusieurs facettes et les expressions pour   la  décrire sont nombreuses : confiance en soi, amour  de soi, amour-propre,   acceptation de soi, croire  en soi, être sûr de soi, avoir une haute opinion  de   soi, être fier de soi…



Nous   ne ferons pas l’analyse de ces  différents termes; ils sont tous interdépendants    et participent à la compréhension globale de  l’estime de soi. Nul besoin de   décortiquer tous  ses différents aspects, pour profiter de ses  bienfaits. Nous   expliquerons simplement que  l’estime de soi est l’opinion ou la valeur propre    que nous accordons à notre personne. «Suis-je  quelqu’un de bien?» «Est-ce que je   vaux le  coup?» «Est-ce que je mérite les bonnes choses de  la vie?» «Suis-je   digne d’être aimé?»

Elle   se fonde sur des bases essentielles : les  piliers de l’estime de   soi

- La connaissance   de soi              
- L’acceptation de   soi
- L’amour de   soi
- L’image de   soi
- La   confiance en soi

La   connaissance de soi

 Il est   difficile d’atteindre une saine estime  de soi sans se connaître soi-même. Les   gens qui  ont peu d’estime d’eux-mêmes ont de la difficulté à  se définir, à   reconnaître ce qui leur plait ou  déplait; ils ont des opinions plutôt neutres et    floues. Savoir qui on est, avec nos forces et nos  faiblesses, définir ce que   l’on aime, cibler ce  que l’on veut, devient une ligne directrice à  l’acceptation   et à l’amour de soi. Laisser les  autres nous définir, leur permettre trop   souvent  de prendre les décisions importantes qui nous  concernent ou accorder   trop d’importance à la  critique sont des façons sûres de diminuer notre  pouvoir   personnel. Tout commence par la  connaissance de   soi.

De    bonnes questions :

«Qui   suis-je?» «Comment me décrire?» «Quels  sont mes goûts, mes opinions?» «Qu’est-ce   que je  veux?» «Quelles sont mes forces?» «Quels sont mes  rêves?»

L’acceptation   de soi
 

Loin   d’être de la complaisance malsaine,  l’acceptation de ce que l’on est se traduit   par  un accueil de nos forces et de nos faiblesses, sans  une critique intérieure   péjorative et  destructrice. Elle reconnaît que les goûts sont  personnels à   chacun. Elle crée cette liberté  d’expression dans les émotions, les sentiments   et  les opinions. Elle admet notre droit à l’erreur et  annule la   culpabilité.

De    bonnes questions :

«Est-ce que je me   permet d’être moi-même?» «Suis-je capable d’exprimer mes goûts et mes  opinions à   autrui?» «Est-ce que j’exprime mes  vraies émotions?» «Suis-je trop souvent dans    l’autocritique?» «Est-ce que je me remets  continuellement en question?» «Est-ce   que je  ressens de la culpabilité face à tel    événement?»

  Il   peut être utile de consulter un  professionnel en développement personnel afin de    clarifier qui nous sommes et ce que l’on veut.  Toutes les sphères de la vie   peuvent en  bénéficier et cette démarche constitue vraiment un  investissement   dans la personne la plus  importante qui soit :   vous!



29/09/2011
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