L\'idée de l\'expérience ne remplace nullement l\'expérience.

Je hais ceux qui me rendent inhumain et qui m'apprennent à mépriser...

Quand pourrons-nous cesser de donner éternellement de l'argent à des gouvernements corrompus afin de sauver de la famine des peuples qui préfèrent acheter des armes pour trucider leurs voisins ?

C'est épouvantable àdire, mais on ne leur rend pas service, ni en leur vendant les armes ni en leur
donnant de quoi survivre.

En Belgique, plus le temps passe, plus le peuple flamand vote pour les séparatistes haineux. Il est
donc évident que, contrairement à ce que des angélistes veulent nous faire croire, plus le temps passe, plus les Flamands nous haïssent...

Est-ce pour autant que nous éprouvons le besoin de nous tirer dessus ?

On aurait pu croire que c'était une question d'ethnie. Pour ce qui est des massacres racistes, de
la corruption et de l'apathie bovine, le peuple noir parait être le champion du monde...

Mais si on y réfléchitbien, les Irlandais auraient fait de même si l'armée britannique ne s'était
interposée, les Yougoslaves se sont entretués, les Israéliens et les Palestiniens ne rêvent que de génocide, les Russes ont écrasé les Tchétchènes et ne revenons pas sur les actions de l'Allemagne nazie.

Cela n'empêche que j'en ai marre d'être éternellement sollicité pour sauver des peuples victimes
d'une famine structurelle, engendrée et voulue par des groupes mafieux qui cherchent à s'approprier le pouvoir.

Il ne pleut ni en Arizona, ni dans le Golf Persique. Si les Africains avaient utilisé utilement
les aides apportées le long des années, ils n'en seraient pas là...

On oublie de dire que la province du Somaliland (Berbera) s'en sort moins mal que les autres sans la moindre aide ... mais il n'y a pas les éternels islamistes, bien nourris, qui déclarent qu'il vaut mieux mourir de faim que d'accepter l'aide des occidentaux...

Moi, j'en ai marre de jeter mon fric pour des sacs de nourriture qui pourriront ou qui seront
revendus...

Et si nous intervenons, ce sera encore nous les impérialistes abhorrés, comme d'habitude.

Ce qui me rend le plus agressif, c'est le fait que, avec le temps, je n'ai plus aucun sentiment de
pitié lorsque je vois un enfant vivant en état de cadavre décharné...

J'en pleure au côté d'un Dieu, quel qu'il soit, qui regrette à tout instant de nous avoir fait
cadeau de la liberté... et un cadeau, çà ne se reprend pas.

Michel Evrard-Thoelen